12/10/2023

LA NATURE EN VILLE [Épisode 1] : Bordeaux et la végétalisation des cours de récré

Le projet « Vive les microbes ! » s’ancre dans la certitude que notre éloignement des milieux biodivers nous affaiblit et nous rend plus vulnérables aux maladies inflammatoires et virales. Les implications politiques de ce constat sont conséquentes : il faut repenser la cité et nos contacts avec les écosystèmes naturels.

Avec un budget de plus de 18 millions d’euros, la ville de Bordeaux s’est lancée depuis 2021 dans un chantier de taille : ré-aménager toutes les cours d’écoles et de crèches d’ici à 2031. La biodiversité, mise à mal par des dizaines d’années de béton et de bitume, retrouve enfin une place grâce à ces futures « cours buissonnières ».

Dans les rouages de ce chantier multipartenaires, Cécile Prat, (chef de projet à la mairie de Bordeaux) et Hélène Pillet, (chargée d'opération à la métropole bordelaise) nous racontent depuis l’intérieur ce projet d’aménagement inédit !

 

Cours de l’Ecole Jacques Prévert - Crédit : Base

 

Comment se passe la préparation de chaque projet d’aménagement ? A quels objectifs répond-elle ?

 

Hélène (Bordeaux Métropole) : un an à l’avance, côté métropole, on s’occupe de faire toutes les études préalables, tous les diagnostics qui vont permettre de ne pas avoir de mauvaises surprises au moment des travaux : on fait des relevés de sol, on regarde si la terre est polluée, si les réseaux sont en bon état, on construit les marchés, on regarde qui va intervenir, comment, avec quels matériaux.          

Cécile (ville de Bordeaux) : et moi en tant que coordinatrice ville, je vais démarrer en même temps le travail de démarche participative.  C’est-à-dire qu’on réunit toutes les personnes concernées par la cour pour leur demander quelles sont leurs connaissances du lieu, leurs attentes et leurs envies. L’enjeu, c’est de croiser ça avec la commande politique, qui elle, est très précise.

 

Encadré - la commande politique des cours buissonnières : trois enjeux 

 

VÉGÉTALISER : apporter de l'ombrage, apporter de la biodiversité, lutter contre les îlots de chaleur.

DÉSIMPERMÉABILISER : l'idée, c'est d'arriver à ce que l'eau ne soit pas dans les réseaux, mais qu’elle puisse s'infiltrer et recharger les nappes. Il faut décrouter, enlever tout cet enrobé et le remplacer par des matériaux perméables pour que l'eau puisse reprendre son cycle naturel.

RENDRE ACCESSIBLE : les accès PMR (Personnes à Mobilité Réduite), sont le plus souvent déjà traités mais il faut que la cour soit aussi accessible pour les enfants qui ont des handicaps invisibles, c'est- à- dire des troubles du comportement, des troubles du langage, des troubles autistiques.  Par exemple, on sait que pour ceux et celles qui ont des troubles autistiques, c'est terriblement anxiogène d'arriver dans une cour de récréation qui ressemble à un endroit vide bitumé. On sait aujourd'hui qu'ils ont besoin d'avoir une petite cabane, un petit tipi, un petit lieu refuge où il y aura un peu moins de lumière, un peu moins de bruit, dans lequel ils vont se sentir bien.

RENDRE INCLUSIF : On cherche à ce que tous les enfants puissent s’approprier la cour et qu’elle ne soit pas exclusivement occupée par les enfants les plus sportifs qui souvent prennent tout le lieu.  On propose plusieurs aménagements qui permettent à chaque enfant de trouver sa place - qu’il soit rêveur, sportif, calme, lecteur...

 

Cours de l’Ecole Jacques Prévert - Crédit : Base

 

C’est donc un projet co-piloté par Bordeaux métropole et la ville de Bordeaux : comment se répartissent les rôles ?

 

Cécile (ville) :  De son côté, la ville est en charge du pilotage général du programme, elle s’assure qu’il répond à la commande politique, elle finance les travaux, suit les démarches participatives et gère la communication autour du projet. La ville est le maître d’ouvrage.

 

Hélène (métropole) : la métropole assure tout le volet opérationnel des travaux. Elle outille la démarche des cours buissonnières en se faisant accompagner pour dimensionner le programme, connaître les priorités des sites d'intervention et anticiper les difficultés techniques qui sont propre à l’intervention en milieu scolaire. Comme on n’a pas assez de personnel en interne pour déployer un programme aussi ambitieux, on recrute via des marchés publics des maîtres d'œuvre qui réalisent pour nous la conception paysagère des cours qu'on vérifie et qu'on valide bien sûr au long du déroulé.

 

Le rôle de la métropole en somme c’est de soutenir techniquement et opérationnellement la ville de Bordeaux dans sa démarche mais aussi d’autres villes de la métropole qui se sont lancées dans ce genre de projets et qui souhaitent faire appel à nous.

 

Cécile (ville) : pour qu’au bout de dix ans, l’objectif des 142 cours réaménagées soit atteint, on doit jouer sur le même tempo. Pendant toute l’année scolaire on planifie la conception, la concertation et les travaux, et puis on a deux mois en été pour tout mettre en œuvre et faire en sorte que la cour soit accessible et sécurisée pour la rentrée. On a une quinzaine de cours par an comme ça et plus les années avancent plus les suivis de projets s’accumulent. Pour que ça marche, des chefs de projet métropole et ville à l’élève de l’école, en passant par les agents ville, les animateurs du péri-scolaire, les enseignant.es, les élu.e.s ou encore les parents d’élèves, il faut que tous les acteurs soient de bonne volonté, communiquent bien et soient motivés.

 

Quels matériaux est-ce que vous utilisez et où vont les matériaux détruits ?

 

Hélène (métropole) : une grosse partie des sols pollués va dans des centres de traitement spécifiques aux types de pollutions trouvés sur place. Les enrobés sont parfois réutilisés par des entreprises qui les concassent et qui les recyclent sur d'autres lieux. Sur site, on va ensuite chercher à reconstruire un sol drainant, vivant. Donc on fait venir de la terre de différentes plateformes qui créent des terres végétales à partir par exemple des déchets verts de la ville. On essaye que ce soit assez local, mais c'est vrai que parfois, on est obligé de sortir de France.  On a le liège qui vient majoritairement du Portugal par exemple et un peu de France. Sur la partie bois, on a aussi des piquets en châtaignier qui viennent d’Aquitaine. Sur le granula, ce sont des carrières essentiellement aquitaines ou vendéennes.

 

Cours de l’Ecole maternelle Alphonse Dupeux - Crédit : Thomas Sanson

Comment travaillez-vous avec l’aspect inédit du projet ?


Hélène (métropole) : Au début c’est sûr on a essuyé quelques plâtres parce que tout est nouveau : de nouveaux revêtements qu'on teste, de nouveaux process aussi qu'on met en place. L'année 2022 a été vraiment complexe, on était tous en difficulté parce qu’il fallait se lancer dans les travaux alors qu'on n'avait pas eu tant de temps de préparation. Mais ce qu’on remarque c’est qu’on a une vraie montée en compétences des entreprises qui sont très motivées et volontaires parce que le projet fait sens.


Cécile (ville) : en parallèle, on a une montée en connaissance des acteurs, c'est- à- dire que nous, on monte en compétences, mais ceux et celles qui utilisent les cours apprennent à se les approprier et conseillent les autres sur des solutions pratiques face aux problèmes qu’ils rencontrent. Parce qu’au-delà des aménagements et des jeux que l’on propose c'est un nouvel entretien, c'est une nouvelle utilisation qui se met en place. Ça change complètement la manière de voir la cour et de l'entretenir. Les écoles se parlent, elles savent qu'il y a des copeaux, elles savent qu'il y a des feuilles, elles savent qu'il y a plus de végétaux. Au début, les copeaux c’était un peu galère, mais on a trouvé des solutions et maintenant on livre des brouettes pour les enfants. Le lundi, ce sont les CP qui remettent avec des petites brouettes les copeaux dans les zones à copeaux… le mardi, c'est les CE1… Tout le monde a trouvé sa petite organisation. En quelque sorte, on a désormais des ambassadeurs dans les écoles et les crèches. On a moins de travail pour convaincre de la pertinence du projet. D’autant que plus les étés passent, plus les cours de récréation ressemblent à des planchas ! Les enfants cuisent dehors et ça c’est un argument qui ne laisse pas les parents insensibles.

 

Êtes-vous en lien avec d’autres villes qui se seraient lancées dans le même genre de démarche ?

 

On est loin d’être les seuls à s’être dit qu'il faudrait adapter nos cours aux changements climatiques. Toutes les villes sont confrontées à la même chose en même temps et finalement la prise de conscience s’est faite vers 2020-2021. Tout le monde est en train de développer cette compétence-là et c’est super, le partage de connaissances se fait. Cela étant dit, on est particulièrement en lien avec Paris qui a démarré vers 2016-2017. Leurs cours ont bénéficié des fonds européens FEDER et ils avaient pour consigne de partager leurs ressources avec d’autres villes. Ils ont un site qui s'appelle l'Observatoire des cours Oasis, ils organisent aussi beaucoup de visites et c’est un premier partenariat qui nous a beaucoup aidés !


 


 

 

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Avec un budget de plus de 18 millions d’euros, la ville de Bordeaux s’est lancée depuis 2021 dans un chantier de taille : ré-aménager toutes les cours d’écoles et de crèches d’ici à 2031. La biodiversité, mise à mal par des dizaines d’années de béton et de bitume, retrouve enfin une place grâce à ces futures « cours buissonnières ».

Dans les rouages de ce chantier multipartenaires, Cécile Prat, (chef de projet à la mairie de Bordeaux) et Hélène Pillet, (chargée d'opération à la métropole bordelaise) nous racontent depuis l’intérieur ce projet d’aménagement inédit !

 

Cours de l’Ecole Jacques Prévert - Crédit : Base

 

Comment se passe la préparation de chaque projet d’aménagement ? A quels objectifs répond-elle ?

 

Hélène (Bordeaux Métropole) : un an à l’avance, côté métropole, on s’occupe de faire toutes les études préalables, tous les diagnostics qui vont permettre de ne pas avoir de mauvaises surprises au moment des travaux : on fait des relevés de sol, on regarde si la terre est polluée, si les réseaux sont en bon état, on construit les marchés, on regarde qui va intervenir, comment, avec quels matériaux.          

Cécile (ville de Bordeaux) : et moi en tant que coordinatrice ville, je vais démarrer en même temps le travail de démarche participative.  C’est-à-dire qu’on réunit toutes les personnes concernées par la cour pour leur demander quelles sont leurs connaissances du lieu, leurs attentes et leurs envies. L’enjeu, c’est de croiser ça avec la commande politique, qui elle, est très précise.

 

Encadré - la commande politique des cours buissonnières : trois enjeux 

 

VÉGÉTALISER : apporter de l'ombrage, apporter de la biodiversité, lutter contre les îlots de chaleur.

DÉSIMPERMÉABILISER : l'idée, c'est d'arriver à ce que l'eau ne soit pas dans les réseaux, mais qu’elle puisse s'infiltrer et recharger les nappes. Il faut décrouter, enlever tout cet enrobé et le remplacer par des matériaux perméables pour que l'eau puisse reprendre son cycle naturel.

RENDRE ACCESSIBLE : les accès PMR (Personnes à Mobilité Réduite), sont le plus souvent déjà traités mais il faut que la cour soit aussi accessible pour les enfants qui ont des handicaps invisibles, c'est- à- dire des troubles du comportement, des troubles du langage, des troubles autistiques.  Par exemple, on sait que pour ceux et celles qui ont des troubles autistiques, c'est terriblement anxiogène d'arriver dans une cour de récréation qui ressemble à un endroit vide bitumé. On sait aujourd'hui qu'ils ont besoin d'avoir une petite cabane, un petit tipi, un petit lieu refuge où il y aura un peu moins de lumière, un peu moins de bruit, dans lequel ils vont se sentir bien.

RENDRE INCLUSIF : On cherche à ce que tous les enfants puissent s’approprier la cour et qu’elle ne soit pas exclusivement occupée par les enfants les plus sportifs qui souvent prennent tout le lieu.  On propose plusieurs aménagements qui permettent à chaque enfant de trouver sa place - qu’il soit rêveur, sportif, calme, lecteur...

 

Cours de l’Ecole Jacques Prévert - Crédit : Base

 

C’est donc un projet co-piloté par Bordeaux métropole et la ville de Bordeaux : comment se répartissent les rôles ?

 

Cécile (ville) :  De son côté, la ville est en charge du pilotage général du programme, elle s’assure qu’il répond à la commande politique, elle finance les travaux, suit les démarches participatives et gère la communication autour du projet. La ville est le maître d’ouvrage.

 

Hélène (métropole) : la métropole assure tout le volet opérationnel des travaux. Elle outille la démarche des cours buissonnières en se faisant accompagner pour dimensionner le programme, connaître les priorités des sites d'intervention et anticiper les difficultés techniques qui sont propre à l’intervention en milieu scolaire. Comme on n’a pas assez de personnel en interne pour déployer un programme aussi ambitieux, on recrute via des marchés publics des maîtres d'œuvre qui réalisent pour nous la conception paysagère des cours qu'on vérifie et qu'on valide bien sûr au long du déroulé.

 

Le rôle de la métropole en somme c’est de soutenir techniquement et opérationnellement la ville de Bordeaux dans sa démarche mais aussi d’autres villes de la métropole qui se sont lancées dans ce genre de projets et qui souhaitent faire appel à nous.

 

Cécile (ville) : pour qu’au bout de dix ans, l’objectif des 142 cours réaménagées soit atteint, on doit jouer sur le même tempo. Pendant toute l’année scolaire on planifie la conception, la concertation et les travaux, et puis on a deux mois en été pour tout mettre en œuvre et faire en sorte que la cour soit accessible et sécurisée pour la rentrée. On a une quinzaine de cours par an comme ça et plus les années avancent plus les suivis de projets s’accumulent. Pour que ça marche, des chefs de projet métropole et ville à l’élève de l’école, en passant par les agents ville, les animateurs du péri-scolaire, les enseignant.es, les élu.e.s ou encore les parents d’élèves, il faut que tous les acteurs soient de bonne volonté, communiquent bien et soient motivés.

 

Quels matériaux est-ce que vous utilisez et où vont les matériaux détruits ?

 

Hélène (métropole) : une grosse partie des sols pollués va dans des centres de traitement spécifiques aux types de pollutions trouvés sur place. Les enrobés sont parfois réutilisés par des entreprises qui les concassent et qui les recyclent sur d'autres lieux. Sur site, on va ensuite chercher à reconstruire un sol drainant, vivant. Donc on fait venir de la terre de différentes plateformes qui créent des terres végétales à partir par exemple des déchets verts de la ville. On essaye que ce soit assez local, mais c'est vrai que parfois, on est obligé de sortir de France.  On a le liège qui vient majoritairement du Portugal par exemple et un peu de France. Sur la partie bois, on a aussi des piquets en châtaignier qui viennent d’Aquitaine. Sur le granula, ce sont des carrières essentiellement aquitaines ou vendéennes.

 

Cours de l’Ecole maternelle Alphonse Dupeux - Crédit : Thomas Sanson

Comment travaillez-vous avec l’aspect inédit du projet ?


Hélène (métropole) : Au début c’est sûr on a essuyé quelques plâtres parce que tout est nouveau : de nouveaux revêtements qu'on teste, de nouveaux process aussi qu'on met en place. L'année 2022 a été vraiment complexe, on était tous en difficulté parce qu’il fallait se lancer dans les travaux alors qu'on n'avait pas eu tant de temps de préparation. Mais ce qu’on remarque c’est qu’on a une vraie montée en compétences des entreprises qui sont très motivées et volontaires parce que le projet fait sens.


Cécile (ville) : en parallèle, on a une montée en connaissance des acteurs, c'est- à- dire que nous, on monte en compétences, mais ceux et celles qui utilisent les cours apprennent à se les approprier et conseillent les autres sur des solutions pratiques face aux problèmes qu’ils rencontrent. Parce qu’au-delà des aménagements et des jeux que l’on propose c'est un nouvel entretien, c'est une nouvelle utilisation qui se met en place. Ça change complètement la manière de voir la cour et de l'entretenir. Les écoles se parlent, elles savent qu'il y a des copeaux, elles savent qu'il y a des feuilles, elles savent qu'il y a plus de végétaux. Au début, les copeaux c’était un peu galère, mais on a trouvé des solutions et maintenant on livre des brouettes pour les enfants. Le lundi, ce sont les CP qui remettent avec des petites brouettes les copeaux dans les zones à copeaux… le mardi, c'est les CE1… Tout le monde a trouvé sa petite organisation. En quelque sorte, on a désormais des ambassadeurs dans les écoles et les crèches. On a moins de travail pour convaincre de la pertinence du projet. D’autant que plus les étés passent, plus les cours de récréation ressemblent à des planchas ! Les enfants cuisent dehors et ça c’est un argument qui ne laisse pas les parents insensibles.

 

Êtes-vous en lien avec d’autres villes qui se seraient lancées dans le même genre de démarche ?

 

On est loin d’être les seuls à s’être dit qu'il faudrait adapter nos cours aux changements climatiques. Toutes les villes sont confrontées à la même chose en même temps et finalement la prise de conscience s’est faite vers 2020-2021. Tout le monde est en train de développer cette compétence-là et c’est super, le partage de connaissances se fait. Cela étant dit, on est particulièrement en lien avec Paris qui a démarré vers 2016-2017. Leurs cours ont bénéficié des fonds européens FEDER et ils avaient pour consigne de partager leurs ressources avec d’autres villes. Ils ont un site qui s'appelle l'Observatoire des cours Oasis, ils organisent aussi beaucoup de visites et c’est un premier partenariat qui nous a beaucoup aidés !


 


 

 

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